The French exiles who left the tax hell

Tax exile is a booming phenomenon, both in terms of the profiles affected and the destinations, and at the heart of these departures is a costly, complex and unstable French tax system.

Dear French people living abroad,

Vous êtes souvent pointés du doigt par une partie des médias et de l’échiquier politique. Pourtant, qui connaît un peu le sujet sait que les « exilés fiscaux », Français partis s’installer durablement en dehors de l’hexagone, effectuent leur départ pour tout un ensemble de raisons. Parmi les facteurs principaux, nombreux sont ceux qui évoquent comme élément déclencheur la lourdeur et la complexité du système fiscal français.

And, as you well know, contrary to some people's shortcuts, tax exile has nothing to do with tax optimization or tax evasion: it's all about living abroad, usually with your whole family. So there's no point in criticizing French people who leave, and it certainly won't convince you to return!

Especially since the election of François Hollande, tax exile has continued to accelerate, with more French taxpayers moving abroad than ever before. According to the French Ministry of Foreign Affairs, the French community established outside France now stands at 1.6 million, representing a total of 2 to 2.5 million French citizens.

In addition to this increase in the number of departures, there's another recent feature in the change in destinations. While the arrival in power of François Mitterrand in 1981 led to the flight of large French fortunes abroad, the countries concerned were mainly limited to Switzerland, followed by England and Belgium. Today, the French are also heading for Morocco, Thailand and Portugal. For example, the Ministry estimates the French community in Portugal at around 30,000 (updated June 2015).

Autre nouveauté, l’exil fiscal concerne également un spectre de catégories sociales bien plus large. Fini le fantasme des seuls « riches » s’installant à l’étranger : de nombreuses familles de la classe moyenne ou des étudiants et jeunes professionnels quittent tôt notre pays pour faire leur vie ailleurs. Les retraités sont aussi de plus en plus nombreux à passer leur retraite à l’étranger.

Pourtant la France n’est pas condamnée à demeurer un enfer fiscal. D’importantes réformes doivent être mises en place dès le lendemain de l’élection présidentielle de 2017. D’urgence, la fiscalité doit être allégée, avec une baisse de 10% de l’impôt sur le revenu, une suppression de l’ISF et une exonération des successions afin que nos héritiers puissent bénéficier du fruit de notre travail, afin que « transmission » ne soit plus un gros mot. En ligne directe et jusqu’à 400 000 euros, les successions doivent être exonérées de cette taxation qui ajoute aujourd’hui l’impôt à l’impôt jusqu’au caveau.