Le nouveau gouvernement portugais perd la majorité
Antonio Costa qui vient d’être réélu vient de dévoiler il y a quelques jours son nouveau gouvernement. Contrairement à son premier mandat, cette fois il ne devrait pas être en possession de la majorité, nous vous expliquons.
Fin de la majorité au parlement
C’était écrit dans le marbre avant même le résultat des dernières élections législatives, l’alliance mise en place lors du premier mandat du Premier ministre disparait sans aucun retour en arrière possible.
L’or de son premier mandat (de 2015 à 2019), celui-ci reposait sur cette alliance avec d’une part le parti Bloco de esquerda, il s’agissait d’un accord permettant aux socialistes d’obtenir la majorité au Parlement dans certains domaines, bien précis, et qui avaient fait l’objet d’âpres négociations. L’accord d’autre part avait été également passé entre le PS et le Parti communiste.
Les deux partis d’extrême gauche exigeant entre autres choses des garanties sur l’augmentation globale des revenus des Portugais et la fin de l’austérité, qui avait prévalu de 2011 à 2014, lorsque le Portugal au bord de la faillite avait été placé sous tutelle internationale. Cet accord basé sur des accords très fragiles pouvait à tout moment exploser. Heureusement pour eux il a tenu 4 ans.
Le résultat des élections du 6 octobre dernier met définitivement fin à la majorité absolue pour le PS de Antonio Costa.
Les priorités de ce gouvernement Costa ?
Le Premier ministre l’a affirmé, c’est le changement dans la continuité. Le gouvernement est le même que le précédent à quelques exceptions, les nouvelles priorités du gouvernement portugais sont le développement de l’investissement, l’amélioration des services publics, le salaire minimum …
Cependant certains dossiers risquent d’être chaotiques, tels que : la santé, l’éducation.
L’économie du Portugal revient au premier plan, le gouvernement portugais veut faire inciter les petits et grands investisseurs à entreprendre dans le pays . Cependant certains dossiers s’annoncent compliquer les infrastructures de l’état, le logement et le Code du travail devra être traité.
Ce nouveau mandat pour le gouvernement Costa est loin d’être de tout repos.